vendredi 5 mars 2010 - par
Reflexion pré-électorale
A-t-on le droit d’avoir le poil hérissé par le dégorgement médiatique et faire part de son humeur ?
Lisez cette petite réflexion, et surtout, contredisez moi, j’aimerais tant !
Depuis la sortie du rapport 2010 du médiateur de la république, m. JP Delevoye, qui nous mettait en lumière - La société française est "fatiguée psychiquement" et "l’angoisse du déclassement augmente" - nous sentions bien qu’au-delà de ces quelques mots tournés vers l’individu, se cachent bien un comportement social dont les implications touchent les racines même de notre vie en commun et évidement notre participation à la vie politique.
C’est sur ce point là que je souhaite vous présenter cette courte réflexion.
Cette dernière semaine de février écoulée a été riche en interventions directes sur les médias audiovisuels. Les petites phrases et les grandes déclarations vont toutes dans la même direction et consacrent la rupture entre le citoyen et ses représentants politiques.
Le comportement autocratique, possiblement nécessaire, mais là n’est pas le sujet, en est aussi un élément déterminant, mais je vois poindre une autre raison bien plus grave.
La situation de "cul de sac" dans laquelle nous nous trouvons explique sans doute le sentiment que partagent les futurs électeurs qui ne se rendront pas aux urnes aux prochaines élections.
Nous allons entendre partout les explications les plus diverses, dont celle qui me semble la plus bête, laissant entendre que la région n’est pas connue du citoyen, le président de région n’étant pas élu directement, et les missions elles-mêmes de l’institution bien floue.
Je souhaite donc vous faire part d’une position différente car j’estime que ceux qui partagent consciemment ou inconsciemment ce sentiment puissent en parler, avec l’infime espoir de faire infléchir le système.
NOUS N’AVONS PAS LE CHOIX !
Voila une des causes très significative. Car, sincèrement, est-ce que tous les administrés de France, à travers les compétences des gestions sont ils satisfaits ?
— Sont-ils heureux de constater la pagaille qui règne dans les transports en communs routiers ou ferroviaires
— Sont-ils heureux des augmentations d’impôts.
— Sont-ils heureux de ce qu’ils voient tous les jours et qu’ils attribuent parfois a tort à la région alors que cela ne relève pas de sa compétence
OBJECTIVEMENT NON !
Alors, quelle est la solution ?
— Voter pour la droite ? il en est de moins en moins question, surtout quand on écoute la litote que nous a servi M. L Vauquiez dernièrement.
— Voter pour les verts ? pour obtenir encore plus de totalitarisme et de contrainte aux justifications peu ou pas évidente du tout.
— Voter pour un extrême dont on sait très bien que la voie proposée n’est pas du tout réaliste.
— Voter enfin pour un simple inconnu représentant une société civile, plus proche d’un corporatisme qu’une vision politique responsable.
Le seul choix qui reste est de reconduire une gauche qui ne satisfait pas ou d’offrir sur un plateau une récompense à un exécutif national qui fait pire. De quoi perdre son moral, courber l’échine encore une fois, et encore plus bas.
COMMENT AVOIR LE MORAL DANS CES CONDITIONS !
Pour conclure, en revenant pour boucler la boucle en revenant au rapport de M Delevoye qui a insisté sur la nécessité de donner une voix à « la France des invisibles », à celles et ceux qui n’ont pas les moyens de se faire entendre ou qui n’osent pas réclamer…. à qui ces citoyens pourront ils s’adresser, si ceux qui doivent les représenter ne sont pas ceux qu’ils choisiraient dans le cadre d’une élection ouverte ?
Bonne semaine à tous.