Commentaire de Soucougnan
sur Oui, mais à quel prix ?
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@Hervé Hum
dites moi donc comment l’IA et la robotique vont construire des biens comme un avion ou une voiture sans l’outil industriel ?
Le problème posé est celui de la valeur ajoutée. Seul le travail humain crée de la valeur ajoutée. Donc à moins que la machine ne soit reconnue légalement comme une personne et jouisse un jour d’un salaire, son travail n’aura aucune valeur et les humains en compétition avec elle ne pourront plus vivre de leur activité.
Alors vous évoquiez l’outil industriel. Qu’est-ce qui fera sa valeur ? Essentiellement l’activité intellectuelle de ceux qui l’auront suscité en pensée. Cette activité intellectuelle sera la seule source de valeurs ajoutée aux divers matériaux et énergies qui auront été nécessaires à sa fabrication. Quant aux marchandises issues des robots et de l’IA qui les pilotera, il faudra encore les vendre et ce sera fait par des humains qui généreront par leur activité une valeur ajoutée. Or vous voyez que c’est le modèle économique vers lequel se tourne déjà depuis un moment les sociétés occidentales plus en avance que les autres. Après avoir délocalisé leurs productions industrielles pour en réduire le coût, celles-ci tendent désormais vers un modèle où ce coût disparaîtrait totalement. Évidemment, cela n’adviendra pas pour le plus grand bonheur des Chinois...
Enfin, vous évoquez l’artisanat. Il est difficile de savoir si celui-ci pourra subsister. Peut-être mais je serais tentée de penser que la valeur de ces réalisations viendra de l’intelligence que les artisans auront transférée dans leurs réalisations plutôt que du travail physique nécessaire.