Commentaire de Samson
sur DAECH n'explique pas tout
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
@marceau2
« PIB, ,notre déficit extérieur, nos comptes sociaux, collectivités locales, taux de chômage, déficit, déficitaire, ... », vous pouvez bien sortir les mouchoirs, mais la rengaine commence à lasser !
OK, 40 ans de propagande à nous marteler « TINA » à toutes les sauces de la Pensée Unique, forcément çà laisse des traces ! Et si même un président normal se revendiquant de l’héritage de Jaurès ne se lasse de nous le répéter, il est bien normal pour le lobotomisé de service de resservir la soupe que lui passent en boucle éditocrates à la botte, experts de mon c. et politicards vendus.
Plus de la moitié de la richesse mondiale est maintenant détenue par 1% de la population, et le quart suivant est partagé par les 10% qui les suivent, ce qui laisse à la grosse louche 7 milliards d’humains se battre pour leur part du quart restant.
Et malgré les touchantes professions de foi du Puceau d’Orléans ou de l’Hidalgo pour fancy-fair, ce n’est pas en engraissant les actionnaires du CAC40 qu’on réduira le « chômage » : tout au plus favorisera-t-on l’accélération de la robotisation, l’informatisation et la délocalisation des emplois restants ! Business as usual !
Alors que la robotisation et l’informatisation ont permis une explosion de la productivité, son bénéfice reste privatisé et les travailleurs privés des ressources qui découlaient de leur travail. Et dans le même temps, compétitivité oblige, le prix du travail résiduel est mis en concurrence avec salaires et taxes en vigueur au Bangladesh ce qui, par la réduction tant directe qu’indirecte des moyens de l’État, prive ce dernier des moyens d’assurer sa mission de service public (santé, éducation, sécurité, culture, ...).
Pour rappel, les années de prospérité qui ont suivi la guerre reposaient sur un consensus social : il y avait de l’avenir, les perspectives d’une vie meilleure pour les travailleurs, et l’État se portait garant des services publics (sécurité, enseignement, santé, culture, solidarité, ...).
Il se porte maintenant garant de la roulette financière et la rupture unilatérale de ce contrat social débouche pour la plupart sur le désespoir, l’absence d’avenir, l’inutilité sociale et la cohorte de fléaux qui l’accompagnent ; burn-out, dépression, troubles psychiatriques, alcool, drogue, violence, insécurité, ..., et le radicalisme - peu importe les oripeaux dont il s’affuble - n’en est pas le moindre.
Si vous estimez normal de vous laisser enfler par les €urocrates et d’accepter l’alignement de votre niveau de vie sur les standards déjà expérimenté par l’U€ en Grèce, libre à vous, mais imaginer que vous échapperez au sort commun du fait de votre appartenance à la classe moyenne revient à vous bercer de bien douces illusions : le rouleau compresseur mondialiste est en marche et rares sont ceux qui , en €urope comme ailleurs, y échapperont.
Peu me chaut que vous me traitiez de « gauchard » : plus que l’enseignement, c’est actuellement toute la finance occidentale qui se retrouve en pleine déroute, et le constat n’émane pas des habituels gauchistes de service !
Delenda Carthago !
Tant qu’il est encore temps, profitez-en pour virer vos confortables œillères, histoire de vous réveiller un peu !